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COVID 19, ce que révèlent les chiffres officiels (Pierre Chaillot, L'artilleur 2023)

COVID 19, ce que révèlent les chiffres officiels (Pierre Chaillot, L'artilleur 2023)

Ce livre est un travail rigoureux de statisticien, et, en aucune façon, une controverse de « complotiste » ou de « rassuriste ». Incroyable, d’ailleurs, quand on y repense, que tous les opposants à la doctrine officielle, que tous ceux qui présentaient non pas un avis, mais des chiffres qui n’allaient pas dans le bon sens concernant le COVID 19, aient pu être traités soit de conspirationnistes, soit au contraire de « rassuristes », quand ils n’ont pas été trainés dans la boue et « assassinés » médiatiquement. Ce livre, dont tous les chiffres sont vérifiables, est pourtant attaqué sur l’argument qu’il présenterait des contre-vérités, alors que JAMAIS, JAMAIS, les thèses officielles ne sont examinées avec autant d’objectivité et de minutie par tous les dénicheurs de fake-news et de théories conspirationnistes.

Les médias dominants se taisent ou s’alignent, c’est la manière de fabriquer du consentement propre aux démocraties illibérales. En ce moment même, en Grande-Bretagne, qui est restée une démocratie, on publie de nombreuses preuves de la manipulation de l’opinion par le pouvoir de Boris Johnson pendant la période du COVID. « Quand est-ce qu’on déploie le nouveau variant ? ». Ce message, envoyé le 13 décembre 2020 sur WhatsApp par l’ancien ministre de la Santé britannique Matt Hancock », montre que « le gouvernement souhaitait mettre en place une politique de la peur pendant la pandémie » (affaire du «Lockdown Files» citée par Libération du 06/03/23).

Pour en revenir à l’ouvrage qui est cité ici, l’auteur est un statisticien diplômé, qui a repris un à un tous les chiffres officiels (tous les chiffres sont sourcés de sources officielles) sur les sites d’EUROSTAT, de l’INSEE, de la DREES et des différents ministères. Mortalité, occupation des lits, positivité des tests, âges, etc…tous ces chiffres ont été collectés pendant les 2 ans de la pandémie, de manière systématique.

Et les conclusions sont assez sidérantes.

« Il faut commencer par comprendre qu’il n’y a nulle part l’hécatombe promise. Il n’y a même pas eu la saturation hospitalière annoncée dans les médias. L’étude des données de mortalité et des rapports officiels de Santé Publique France et de l’ATIH sont formels à ce sujet. Aucune mesure coercitive n’est justifiée. D’ailleurs, les pays qui en ont le moins pris sont ceux qui n’ont aucune hausse de mortalité. C’est l’abandon qui a tué, et uniquement des personnes âgées, dans un nombre inférieur à ce qui se passe lors des hivers un peu rudes. Une fois cela compris, on peut s’attaquer au fond du problème : les statistiques Covid-19 ne sont rien d’autre qu’une arme de propagande. » (interview à BreizInfo.com du 09/03/23)

Il est clair qu’avec dune part une population vieillissante, d’autre part un nombre important de maladies chroniques respiratoires  (3,6 millions) en France, les nombres de décès de personnes âgées ne peuvent qu’aller en augmentant jusqu’à ce que la bosse des baby boomers soit dissipée (dans les années 2050).

Par ailleurs, j’ai appris qu’on connait bien, dans les statistiques de mortalité, des effets « moisson », c’est-à-dire des années où, en raison des virus circulant ou de la météo (exemple pour les canicules), on enregistre plus de décès que les années précédentes, avec des pics justement, car les plus fragiles s’éteignent plus rapidement que prévu à ces moments-là. Les années qui suivent sont d’ailleurs des creux de mortalité pour les mêmes raisons.

De plus, on a étiqueté à tour de bras « Covid 19 », des morts non testés, chaque fois qu’en raison d’une infection respiratoire, on pouvait soupçonner cette cause virale.

« Pour être exact, les statistiques, les chiffres, les modèles, les mathématiques, ne sont pas « la réalité », mais découlent de l’interprétation que nous en avons. Il est toujours possible de construire des statistiques afin de coller à une théorie, un « narratif », une propagande. Les chiffres de « cas Covid-19 » ne sont pas « faux ». On peut même les considérer exacts. C’est juste la définition de « cas Covid-19 » qui est une supercherie. »(Breizinfo.com)

Il n’est pas question, dans cet essai, de nier la réalité du virus COVID 19, ni de contester le fait qu’il y a bien eu des morts de cette nouvelle maladie, mais simplement de prouver que les chiffres ont été manipulés, peut-être en toute bonne foi, mais peut-être aussi avec des intentions moins nobles, afin de faire peur et d’installer des mesures exceptionnelles de privation de liberté.

S’agissant de la saturation hospitalière, il est bien évident qu’après avoir différé l’accueil de tous les malades qui pouvaient attendre, les hôpitaux n’étaient pas surchargés et cela ne signifie pas qu’ils ne le soient pas aujourd’hui, où il faut à la fois recevoir les malades en attente et faire face aux réductions drastiques de lits conduites depuis des années et y compris pendant la pandémie. Sur une période de 20 ans, 100 000 lits ont été fermés alors que la population globale augmentait de 10 millions et que les plus de 65 ans explosaient de plus de 40%.

Comment s’étonner alors qu’il n’y ait plus de places pour les personnes âgées dans les hôpitaux dès qu’elles ont été menacées, particulièrement par un nouveau virus dont on ne connaissait pas très bien la létalité ?

Cette étude est à destination de tous les amoureux des chiffres et de la réflexion. Certaines conclusions sont peut-être discutables, mais tout vaut mieux que des « vérités » officielles qui ne supportent aucune contradiction.  

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