EISENSTADT

A 70 km, à proximité de la frontière hongroise, se trouve la petite ville d’Eisenstadt et le château des Esterhazy.  (Nom de nobles hongrois célèbres, protecteurs des arts et fidèles soutiens de la monarchie autrichienne. Rien à voir avec l’espion français du même nom -usurpé d’après ce qu’on dit- à la solde des allemands, et véritable protagoniste de l’affaire DREYFUS. C’est celui qui avait envoyé le télégramme-le petit bleu- en accusant Dreyfus).

Tout est brouillardeux dans cette ville, et pourtant il s’y tient une fête joyeuse : les rues sont envahies de stands où on boit du vin, on mange des saucisses, il y a même une fanfare.

Lost in translation, on ne comprend pas les raisons de cette fiesta un vendredi.

C’est en déchiffrant les menus du restaurant, et le mot « gans » (« goose » en anglais) répété dans les plats du jour, avec un jeu de mot (« ganz/gans » ; tout pour l’oie, ou « la loi de l’oie »), que nous découvrons qu’il s’agit de la fête de l’oie ! Très bon repas donc autour de l’oie : « Thanksgiving » en avance ? Conclusion : le 11 novembre, à Eisenstadt, c’est l’oie que l’on fête et rien d’autre….(évidemment c’est plutôt un deuil en Autriche le 11 novembre).

Autre conclusion : on s’est gavé d’oie, et pas de saucisses !

La fanfare, la fête de l’oie, une maison

     Déception par contre dans le château des Esterhazy , malgré une belle salle de spectacle : une exposition « Haydn explosiv » originale mais assez décousue et peu pédagogique (le grand compositeur Haydn était l’employé des Esterhazy pendant la seconde moitié du 18 ème siècle), et quelques repères historiques sur la famille des Esterhazy.

 Ambiance lugubre sur les bords du lac, souvent caché derrière les herbes et roseaux, dont les installations de baignade et de plage sont désertées ; au moins, il n’est pas difficile de trouver une place de parking. Seule touche de variété dans ces paysages monotones ; des coteaux de vigne qui confirment la tradition viticole de cette partie de l’Autriche.

A SUIVRE .....    SALSZBOURG