VIENNE, premier coup d'oeil.
En hiver, la nuit tombe vite, et déjà à 16 heures tout est sombre.
Détails pratiques :
Nous étions logés près de « Schottentor », (la porte des Ecossais), un des carrefours du Ring, derrière Votivkirche (une église édifiée en style néogothique au 19ème siècle en commémoration de l’échec d’un attentat contre l’Empereur François Joseph).
Nous allons prendre un verre à « l’American Bar » conçu par l’artiste Loos (en terrasse, car malheureusement le minuscule intérieur est plein).
SCHOENBRUNN
Le ciel s’est éclairci et laisse espérer quelques rayons de soleil ; bonne journée pour visiter Schoenbrunn, son château, ses expositions, et son immense parc.
Détails pratiques :
Sur la visite elle-même :
On ne visite que 40 pièces sur les 1441 du château, et pourtant il en ressort une impression de vie très austère. Le François Joseph était un addict au travail (ça ne lui a pas bien servi, na, c’est comme aujourd’hui, pas la peine de trop se crever en se levant aux aurores , on n’est pas reconnu à notre (juste) valeur!)
Comme c’était l’anniversaire de sa mort (en 1916 donc, juste avant l’effondrement total de l’Empire), on a eu droit à une expo sur sa vie.
Un truc qui nous a étonné : la déclaration de guerre de l’Autriche à la Serbie (en 14, et à l’origine de la grande tuerie mondial) a été rédigée en français, mazette, c’est vrai que c’était la langue diplomatique. Le papier est écrit en manuscrit (lettres anglaises bien rondes) comme rédigé par un écolier !
On a vu aussi un traité entre L’Autriche et la Turquie, lui aussi en français (et en turc, faut pas pousser !).
Resto sur place : goulash bien chaude, knödels, schnitzle (grosses comme deux mains chaque, mais ces escalopes milanaises sont frappées au marteau avant d’être frites en panure.
Le parc était un peu tristou en cette saison, ça doit être mieux l’été avec la roseraie, c’est très romantique.