La faaaaaaame, les fââââââmes, la journée de…
DES DROITS DES FEMMES, bon sang !
On fête les 40 ans de la fête cette année. Créée en 1977 (mais pour célébrer un évènement qui remonte à 160 ans) par l’ONU, elle est destinée, comme bien d’autres journées consacrées à une cause, à faire le point sur la situation des droits des femmes dans le monde.
Pas du tout à célébrer LA FAAAAAAAME, qui n’existe pas, et pas non plus pour rendre hommage à la féminité (la féminitude ?).
Ne vous laissez pas offrir un soutien-gorge, ni une coupe de champagne, ni aucun truc qui soit ROSE : ce n’est pas votre fête (et en plus le rose n’est pas une couleur de fille), c’est en souvenir des luttes des femmes dans le textile à New York City en 1857. (c’est peut être une légende, mais des luttes féminines/féministes ont bien eu lieu au cours du XIX ème siècle, les femmes réclamant droit de vote, salaires, crèches pour les enfants et…la sortie de la misère).
Pour cette journée j’ai deux souhaits :
Le viol : Un des seuls crimes où les victimes sont considérées a priori comme coupables, les hommes ayant pour eux, dans ces cas précis, comme le droit à une « légitime défense ». Y compris dans nos pays « avancés ».
Défendre ses droits ce n’est pas attaquer les hommes. Etre égaux, cela ne veut pas dire être identiques. Etre féministe, ce n’est pas être enragée.
Soyons heureux de nos différences, elles nous enrichissent. Mais la différence ne doit pas conduire à des hiérarchies.
Et, s’il y avait un bon génie qui réalise mon troisième vœu, ce serait à l’attention des autres femmes : soyons plus solidaires, je sais que ce n’est pas dans la nature humaine, mais ça doit être possible d’améliorer les choses et le sort des unes et des autres.
Je me le dis à moi aussi, voilà.