Par CERISETTE
Tout le monde connait les œuvres de Mucha, parce qu’on les a vues sur des paquets d’allumettes, des calendriers, des affiches. Au fond, on s’en est même lassés tellement son style est reconnaissable.
Mais voilà, on est toujours aussi incroyablement attirés dès qu’on rencontre l’un de ses dessins : les courbes sinueuses des femmes, leurs poses entortillées, leurs cheveux enroulés, les fleurs stylisées qui encadrent leurs yeux et visages, les couleurs harmonieuses…on reconnait tout et tout nous semble à la fois semblable et magiquement différent.
Pour tous ceux qui sont soit nostalgiques de la Belle Epoque, soit fans d’Art Nouveau, soit encore ignorants de l’art de Mucha (et si c’est le cas, ils viennent d’émerger de la calotte glaciaire, en conséquence tout,pour ces chanceux, ne peut être qu’émerveillement), qu’ils courent vite voir cette magnifique exposition au Luxembourg.
Mucha, le plus parisien des tchèques, a vécu 20 ans à Paris, 5 ans à New York, et il a été tristement jeté à la fosse commune à 78 ans, alors qu’il avait fait une attaque cardiaque suite à un interrogatoire (musclé ?) de la Gestapo qui lui reprochait d’être franc-maçon. Né en 1860, il est mort à l'orée d'une horreur en 1939 dans sa Tchéquie natale
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