Il est d’usage de faire des bilans en fin d’année, et je l’ai maintes fois fait dans ces posts. Mais, en cette fin d’année particulière, alors que nous sommes encore sous couvre-feu, que l’Absurdistan triomphe, qu'on nous promet des « tours de vis » sans fin, que la sinistrose nous hante, que nous sommes à deux doigts de la falaise, que la folie nous prend à la gorge, que faut-il retenir de positif de 2020 ?
Cette année, je me suis donc attachée à trouver ce que nous pouvions compter comme bonnes nouvelles et, à mon grand étonnement, j’en ai déniché quelques-unes.
L’essor de la nature :
On a aperçu des chevreuils dans les jardins privés, des sangliers sur la croisette à Cannes, des dauphins dans les ports italiens, des baleines dans les calanques de Marseille, des phoques sur les plages de Dunkerque. Depuis l'arrêt du trafic des ferries pour cause de coronavirus, les dauphins roses qu’on croyait définitivement disparus de cette zone, sont de retour dans les eaux situées entre Hong Kong et Macao .
La genette, le guépard saharien et la hyène rayée ont fait leur réapparition en Algérie ces derniers mois. Ces mammifères, menacés de disparition, sont de retour grâce à la quiétude due au confinement. La musaraigne-éléphant est de retour en Somalie pour la première fois depuis 1973. Plus de 170 éléphanteaux sont nés entre janvier et septembre au parc national d'Amboseli, situé au nord du Kilimandjaro, au Kenya.
Les eaux de Venise sont redevenues limpides.
Dans la revue scientifique Nature, une étude publiée en avril affirme qu'il est encore possible de restaurer les écosystèmes marins d'ici 2050. Si les principales pressions qu'ils subissent se voyaient atténuées, l'abondance et les fonctions de la vie marine pourraient se rétablir en 30 ans.
Conclusion : Ce n’est pas la nature qui est en danger, ce n’est pas la planète qui est menacée, mais bien l’espèce humaine qui est trop proliférante et qui devra, un jour ou l’autre, à la fois revoir son mode de vie et inventer des solutions pour dépolluer (une excellente piste de développement de nouvelles technologies)!
A Paris :
La nature a repris quelques-uns de ses droits : la flore sauvage, dans des pelouses qui n’étaient plus tondues systématiquement ni foulées par des piétinements, a pu s’exprimer librement.
Les primevères sauvages, les muscaris, les giroflées, les fumeterres rose bonbon, les chélidoines, ont émergé. Il y a eu pléthore de nourriture pour les insectes. L’augmentation du nombre d'insectes signifie plus de nourriture pour les oiseaux. En laissant pousser la végétation, il peut y avoir aussi plus d'escargots dans les plantes et donc plus de nourriture pour les hérissons, qui ont d’ailleurs été moins victimes de la circulation durant le confinement.
Conclusion : une ville n’est pas un obstacle à la diversité, ce sont les usages qu’on en fait qui menacent les équilibres.
Histoire :
4. Plus d'une centaine de sarcophages ont été mis au jour dans la nécropole antique de Saqqara, au sud du Caire, en Égypte. Vieux de plus de 2 000 ans, ils ont été trouvés à plus de 12 mètres de profondeur et en parfait état.
Conclusion : On ne sait plus construire comme au Moyen Âge ni embaumer comme l’Égypte antique ! Nos architectures numériques sont très périssables.
USA :
Conclusion en forme d’espoir : le pire engendre parfois le meilleur !
Nouvelle-Zélande :
En Nouvelle-Zélande, une femme, Jacinda Arden, exceptionnelle pour sa modestie, son honnêteté et son efficacité, notamment dans sa gestion de la crise du COVID 19, a été brillamment réélue.
Conclusion : Rien n’est perdu, et même dans un monde corrompu jusqu’à la moelle, il existe des ilots de fraicheur où on peut encore respirer !
Argentine :
Conclusion : Si l’espèce humaine était menacée d’extinction on comprendrait les anti….mais c’est tout le contraire !
Santé hors COVID :
Conclusion : Il faut quand même croire à la science, malgré tout ce qu’on a vu cette année
Et enfin, last but nos least , en France, et à propos du COVID 19:
Soyons durs à cuire nous aussi et à l'année prochaine!!!